Voyance égyptienne

Comment les égyptiens décryptaient leur avenir ?

La voyance égyptienne se basait surtout sur l’astrologie, les astres gouvernaient énormément la culture égyptienne. L’importance que les Egyptiennes portaient aux astres leurs procuraient un style de vie et une vision originales.

L’astrologie égyptienne

A l’origine, le calendrier égyptien a été établi en fonction de l’activité du Nil, il y avait alors 3 saisons. Une année comptait 360 jours, répartie en 12 lunes, 3 semaines de 10 jours chacune, et 2 fois 12 heures. Chaque heure correspondait à un animal sacré.

Les astrologues de l’Egypte ancienne étaient appelés les observateurs de l’heure et plus couramment il s’agissait de prêtres. Ils ont reçu leurs formations dans les temples, leurs rôles ne résidaient pas simplement dans la mesure du temps, mais aussi dans l’art divinatoire.

La vie de chaque personne selon l’astrologie égyptienne est fonction de sa date de naissance, qui se situe dans une période sous l’influence d’un dieu. Par exemple, pour ceux qui sont nés entre 1er et 7 janvier, c’est le Nil qui influe surtout sur son avenir et de sa destinée. Pour les naissances entre 28 mai et 18 juin, c’est Seth et son activité qui déterminent l’évolution d’une vie. Ces dieux sont au nombre de 11: Amon-Ra, Geb, Osiris, Toth, Anubis, Sekhmett, Bastet, Isis et Horus.

A chaque période de naissance correspondent également des caractères qui s’associent aux dieux vénérés par le peuple égyptien. Pour le dieu Bastet, les personnes dont la destinée est sous son influence, c'est-à-dire nées entre 23 et 27 juillet par exemple, sont des personnes souvent intimidées par leurs semblables. Ces dernières ont des difficultés à démarrer une relation amoureuse. D’un autre côté, ce sont des personnes très respectées et appréciées, qui ont une forte affection envers les autres ainsi qu’un grand sens de la justice.

Le tarot égyptien

Les dessins, les signes, les symboles, les hiéroglyphes… ont été dans la voyance égyptienne, des outils qui permettaient l’accès aux connaissances et au monde ésotérique. Ils ont été aussi créés dans le but de révéler les éventuels évènements à venir.

L’Egypte est connue comme étant la première civilisation à effectuer des jeux de tirage de carte (papyrus, tablettes …) et à les interpréter. L’origine de la culture de l’interprétation est sans nul doute contenue dans le livre de THOT que j’ai longuement étudié.

Le tarot égyptien est divisé en 12 lames

7 à aspect positif :

Osiris, Isis, Bastet, Scarabée, Le Nil, Hator, Horus. Le fait de tirer l’une de ces lames annonce de la réussite, des fêtes, le commencement, des nouveaux projets, des dons, etc..

7 négatifs :

Sekhmet, Barque, Anubis, Min, Seth, Bès, Miroir. Ces cartes reflètent en général les mauvais caractères des personnes, les désordres dans leurs vies, les mauvaises surprises, la douleur, l’échec…

7 neutres :

Néfertiti, Thot, Papyrus, Obélisque, Lotus, Imhotep. Ce que cette catégorie de lame révèle, c’est l’existence de moyens, de routes, d’un avenir qu’il faut exploiter, de la possibilité de changement et de transformation

3 qui évoquent le destin :

Pyramide, Râ, Sphinx.

1 de protection :

Croix de vie. Une carte dont le rôle principal est de libérer des mauvaises situations, et de renforcer les bonnes positions.